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Les forts du Grand Belfort


Il s’agit du quatrième ensemble fortifié français. Au lendemain de la défaite de 1870-1871, la place de Belfort a été choisie pour être la première ligne de défense. Peu après leur construction, les progrès de l’armement ont conduit à une modernisation continuelle des forts avec notamment des renforcements en béton.

En visitant les forts vous découvrirez des lieux historiques passionnants mais aussi une très belle sur les environs. Belfort Tourisme propose des visites guidées qui permettent au public de visiter des lieux habituellement fermés puisque certains appartiennent toujours à l’armée.

CRAVANCHE

Fort Lefevre

Perché à 650 mètres sur le mont Salbert, le fort Lefevre a permis la surveillance des environs de Lure, Giromagny et du chemin de fer de Paris. À partir de 1953, il a connu une nouvelle vie puisqu’il a été transformé par l’Armée de l’Air en station radar annexe. Aujourd’hui, il appartient à la Ville de Belfort, et il est géré par l’association ATOMES qui, après l’avoir mis en sécurité, l’a ouvert à l’activité d’airsoft.

ROPPE

Fort Ney

Il appartient toujours à l’Armée, mais grâce à l’association des « Gardiens de la Mémoire du fort de Roppe », il est ouvert au public notamment lors des journées européennes du Patrimoine. Situé à 511 mètres d’altitude, il servait notamment à la surveillance des routes et des voies ferrées venant de Mulhouse et de Giromagny.

BESSONCOURT

Fort Sénarmont

Avec ses 6 hectares (fossés compris), le fort de Sénarmont est le plus gros fort de la ceinture. Il pouvait accueillir 617 soldats, 16 officiers, 31 sous-officiers, ainsi qu’une trentaine de pièces d’artillerie. Des guides confirmés vont être formés pour que le fort, inscrit aux Monuments Historiques, soit davantage ouvert au public.

VÉZELOIS

Fort Ordener

Conçu pour couvrir le fort de Bessoncourt, le fort Ordener possède une architecture semblable : coffre de contrescarpe consemate, abri-traverse, poudrière. C'est l'association « Le Renouveau du fort de Vézelois » qui en assure la restauration et les visites, durant l'été. Elle y organise à l'occasion d'Halloween une nuit de l'horreur appelée « Horr'orderner night ». 

BERMONT

Fort Eblé 
Fort du bois d'Oye

Construit à l'est de la place de Belfort, à 390 mètres d'altitude, le fort Eblé assurait la défense des intervalles entre les forts de Vézelois, de Lachaux (Grand-Charmont) et du Mont-Vaudois (Héricourt). Il appartient à l'Armée, mais il est en cours de rachat par la commune pour l'ouvrir davantage aux visites, aux activités et aux associations, et, en même temps, pour l'insérer dans la mise en tourisme de l'ensemble de la ceinture fortifiée de Belfort-Montbéliard-Héricourt. 

DANJOUTIN

Fort des Basses Perches 

Avec le fort des Hautes Perches, la Citadelle, le fort de la Miotte et le fort de la justice à Belfort, le fort des Basses Perches fait partie de la première ceinture fortifiée. Le site est intérressant puisqu'il dispose d'une superbe vue sur la Citadelle et les Glacis-du-Château, et c'est ici que la guerre franco-prussienne s'est achevée en février 1871. 


Bâtiment essentiel du plan de défense de Belfort, le fort des Basses Perches a besoin d’être consolidé. Objectif : sauvegarder un patrimoine militaire du XIXe siècle. Plus d'infos ici.

Fonds de valorisation du Patrimoine 

 

La politique patrimoniale a été initiée en 2015 par la création du Fonds de valorisation du Patrimoine visant à préserver 5 types de patrimoines :
 

  • vernaculaire (lavoirs-rinçoirs-abreuvoirs ; pierres tombales ; croix de mission),
  • de mémoire,
  • contemporain,
  • fortifié (Séré de Rivières, Vauban),
  • de récits (sur des familles emblématiques).
     

Sur un mandat, toutes les communes disposent d’une aide de 15 000 euros pour abonder des budgets de restauration et des chantiers patrimoniaux.
 

La Fondation du patrimoine soutient plusieurs projets emblématiques

 

Restauration du Fort de la Justice de Belfort

Le Fort de la Justice est un site historique du XIXe siècle, qui a été le théâtre de combats lors des guerres franco-allemandes. Il est aujourd’hui en péril.


Un projet ambitieux vise à restaurer ce site et à le rendre accessible au public. Il s’agit de sécuriser et de réhabiliter le fort, ainsi que de le valoriser par des jardins d’artistes. L’association Les Jardins du Fort de la Justice travaille en collaboration avec la municipalité de Belfort pour redonner vie à ce lieu chargé d’histoire et de créativité.


Le fonds impact de la Fondation du patrimoine a récompensé ce projet de restauration, qui redynamise le territoire.
Une collecte de dons est ouverte : www.fondation-patrimoine.org/79357 
 

Foussemagne : un projet pour restaurer l’ancienne synagogue


Foussemagne est la seule commune en France qui possède une synagogue et pas d’église. Datant de 1864, l’édifice est dans un état de délabrement et doit être réhabilité.

Le projet vise à consolider le bâtiment, à restaurer son patrimoine historique et culturel, dont le Mikvé.
La synagogue est protégée par les Monuments Historiques depuis 1984 et appartient à la commune depuis 2008.


Cette opération a été sélectionnée par la Mission Bern en 2022. Elle bénéficie également d’un financement de 30 000 € de la Fondation du patrimoine accordé dans le cadre d’un fonds national
pour la sauvegarde du patrimoine juif et protestant.


Une collecte de dons est également ouverte pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de se
mobiliser pour la restauration de ce site : www.fondation-patrimoine.org/2358